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 The Beatles Part VIII

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Synyster Gates
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Synyster Gates


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MessageSujet: The Beatles Part VIII   The Beatles Part VIII Icon_minitimeJeu 31 Juil - 11:19

« Paul is dead » [modifier]
Paul McCartney est par ailleurs, au même moment, l'objet d'une incroyable rumeur, qui voudrait qu'il se soit tué dans un accident de voiture en novembre 1966 et aurait été remplacé par un sosie. Pour les partisans de cette thèse, tout est bon pour l'accréditer en 1969, grâce à plusieurs indices, dont ceux-ci :

Les mots mystérieux de John Lennon à la fin de Strawberry Fields Forever. On l'entendrait dire « I buried Paul » (« J'ai enterré Paul ») alors qu'il prononce en fait « cranberry sauce » (« confiture d'airelles ») ;
La phrase « He blew his mind out in a car » (« Il s'est éclaté la cervelle dans un accident de voiture ») dans A Day in the Life. Lennon évoque en fait le jeune héritier des brasseries Guinness, Tara Brown, qui s'est tué à 21 ans au volant de sa Lotus Elan en décembre 1966 ;
À l'intérieur de la pochette de Sgt. Pepper's, McCartney porte un badge sur lequel on peut lire « OPD », ce qui donne bien sûr « Officially Pronounced Dead » (« officiellement déclaré mort »). En fait, ce n'est pas « OPD » qui est inscrit, mais « OPP », soit « Ontario Provincial Police » ! On pourra aller aussi jusqu'à poser un miroir devant les mots « LONELY HEARTS » au centre de la grosse caisse devant laquelle pose le groupe. Cela donne « 1 ONE I X HE ^ DIE », et bien sûr les folles interprétations qui vont avec. Enfin, au verso de la pochette, ses trois camarades sont de face et lui, de dos ;
La chanson Revolution 9, comme les neuf lettres de McCartney, et l'on entendrait nettement dans ce long collage sonore, œuvre de John Lennon et Yoko Ono, le bruit d'un accident de voiture… Les partisans de la thèse évoquée ici trouvent également de très nombreuses « preuves » de leurs allégations en passant Revolution 9 à l'envers… ;
La pochette d'Abbey Road fourmille d'indices pour étayer le postulat délirant : Paul traverse le passage piéton pieds nus, comme les morts que l'on enterre en Inde. La Volkswagen blanche que l'on voit est immatriculée « LMW 28 IF » soit « Living-McCartney-Was 28 years old-If » (« McCartney vivant aurait eu 28 ans », ce qui ne peut pas vraiment concorder car McCartney avait 27 ans lorsque l'album Abbey Road est sorti), il tient sa cigarette de la main droite alors qu'il est gaucher, etc.
La liste des indices est donc longue, et non exhaustive dans ce chapitre. Le canular, comme le tintamarre médiatique, est énorme. Paul McCartney finit par prendre l'affaire en mains pour apporter un cinglant démenti. Malgré tout, il existe encore presque 40 ans plus tard des gens qui tentent de faire perdurer ce mythe. On trouve par exemple des dossiers sur Internet avec analyses photographiques à l'appui[49].


La séparation du groupe [modifier]
Une fois les sessions du disque Abbey Road achevées, et alors que le single Something / Come Together va occuper partout la tête des hit-parades — tandis que le 33 tours restera 17 semaines Nº1 en Angleterre à partir du 4 octobre —, John Lennon annonce aux autres Beatles qu'il quitte définitivement le groupe lors d'une réunion fin septembre 1969, en réponse à Paul McCartney qui, dans une ultime tentative de relance, propose de repartir en tournée dans des petites salles[4]. Ils conviennent que cette nouvelle doit rester secrète, compte tenu des enjeux commerciaux (renégociation des contrats de distribution avec EMI au Royaume-Uni et Capitol Records aux Etats-Unis). Les Beatles se sont sévèrement disputés autour du nom de leur nouveau manager, entre Allen Klein, soutenu par Lennon, Harrison et Starr, et Lee Eastman, avocat père de Linda, la femme de Paul. Klein, que Paul déteste, sera leur dernier manager.

Pour couronner le tout, ils perdent également la propriété de tout leur catalogue de chansons. Northern Songs était en effet détenu à 51 %, soit la majorité des parts, par Brian Epstein à travers sa société NEMS. Sa famille, une fois ce dernier disparu, et leur éditeur Dick James, administrateur de Northern Songs depuis les débuts en 1963, décideront de vendre à l'empire ATV, en 1969, sans que les Beatles ne puissent rien faire[4]. Un déboire qui aura aussi pesé de tout son poids dans l'ambiance délétère menant à la dissolution du groupe. C'est ce catalogue détenu par ATV que Michael Jackson rachètera pour 47,5 millions de dollars[50] en 1985.


Le fameux « rooftop concert » des Beatles, le 30 janvier 1969.La toute dernière session d'enregistrement des Beatles (sans Lennon) a lieu les 3 et 4 janvier 1970 avec le titre de George Harrison I Me Mine[2]. En mars, à l'initiative d'Allen Klein, et avec les accords de John Lennon et George Harrisson[4], les bandes enregistrées en janvier 1969, ce qui deviendra l'album Let It Be, sont confiées au producteur américain Phil Spector. Lequel ajoute chœurs féminins, arrangements de cordes, effets sonores à ces chansons qui devaient rester « brutes ». En entendant le résultat sur son titre The Long and Winding Road, Paul McCartney, qui n'a pas été consulté, pique une énorme colère. Il expédie une lettre adressée à Allen Klein chez Apple dont les derniers mots sont « Ne refaites plus jamais ça ![4] ».

Le 10 avril 1970, peu de temps avant la sortie de Let It Be produit par Spector, Paul McCartney sort son premier album solo, McCartney, et annonce à travers un communiqué de presse (en fait, une « interview » où il fait les questions et les réponses) inséré dans les pressages « promotionnels » de son disque solo qu'il ne fait plus partie du groupe suite à des « désaccords sur les plans personnel, financier et artistique[2] ». Il rompt donc lui-même le secret et s'attribue la séparation, ce qui aura le don d'outrer ses camarades. « Je n'avais pas l'intention que ce communiqué signifie que je quittais le groupe. C'est un gros malentendu. Quand j'ai vu les unes des journaux, j'ai juste pensé "Christ, qu'ai-je fait ?" Et maintenant, on y est. Je n'ai pas quitté les Beatles. Les Beatles ont quitté les Beatles, mais personne ne veut être celui qui dira que la fête est terminée », se justifie-t-il à chaud[4]. Ringo Starr déclarera : « Oui, j'étais dans les Beatles. Oui, nous avons fait des grands disques ensemble. Oui, j'aime ces gars. Mais c'est la fin de l'histoire. »

« J'ai fondé les Beatles et je les ai dissous, c'est aussi simple que cela » dira plus tard John Lennon[4].


1970 à aujourd'hui : depuis la séparation [modifier]
Lennon, McCartney et Harrison avaient dans leurs cartons un nombre impressionnant de chansons composées, pour certaines ébauchées et répétées en groupe, voire enregistrées, depuis le séjour en Inde et les sessions de l'album blanc, et non incluses dans les disques des Beatles. En 1970, George Harrison sort un triple album, All Things Must Pass puis organise le 1er août 1971 au Madison Square Garden de New York le tout premier concert rock de charité, le Concert for Bangladesh, en faveur du Bengladesh avec Bob Dylan, Eric Clapton, Ravi Shankar, Billy Preston et l'ami Ringo Starr, encore un triple album live à la clé. Paul McCartney commercialise son premier disque solo au titre éponyme, puis Ram avant de fonder les Wings. John Lennon sort des singles engagés (Give Peace a Chance, Instant Karma!, Power to the People), un Live Peace in Toronto, suivi de l'album John Lennon/Plastic Ono Band, puis le très célèbre Imagine. Succès pour tous, à commencer par George qui signe le premier hit post-Beatles, My Sweet Lord.

De son côté, John règle ses comptes avec Paul dans l'album Imagine avec le titre How Do You Sleep? (« Comment dors-tu ? ») où il dit, à propos de son ex-ami: « The only thing you done was Yesterday » (« La seule chose que tu as faite c'était hier », jeu de mots entre « hier » et le titre de la chanson Nº1 en 1965) et « Those freaks was right when they said you was dead » (« Ces maboules avaient raison de dire que tu étais mort »).

Paul, lui, a estimé juste d'intenter fin décembre 1970 un procès à ses trois camarades afin de mettre un terme définitif à l'entité juridique Beatles, et surtout, dans son esprit, à empêcher le toujours manager du groupe, Allen Klein, de faire main basse sur l'argent qui continuait à couler à flots. Il répondra aussi à John dans le premier disque des Wings, Wild Life, fin 1971 avec la chanson Dear Friend : « Are you afraid or is it true? » (« As-tu peur ou est-ce vrai ? »).

Curieusement, lorsqu'il s'agira pour Paul et John de jouer, chacun de son côté, au jeu du « qui a fait quoi ? » sur les plus de 200 titres cosignés Lennon/McCartney, ils se montreront globalement d'accord, à de très rares exceptions près, entre ce qui est à 100 % de l'un, à 100 % de l'autre, à 50-50, à 60-40 ou à 80-20.

On offrira aux Beatles des millions de dollars pour qu’ils acceptent de reformer leur groupe. Ce qui apparaît impossible dans un premier temps devient plus envisageable dès lors que les différends, principalement entre John Lennon et Paul McCartney, sont aplanis. Mais John Lennon, revenu à son métier de musicien après cinq années de retrait de la vie publique, est assassiné à 40 ans, le 8 décembre 1980 par Mark David Chapman, un déséquilibré à qui il avait signé un autographe quelques heures plus tôt, au pied de son appartement du Dakota Building à New York. Dès lors, George Harrison aura ce trait d'humour : « Les Beatles ne se reformeront pas tant que John Lennon sera mort ». Le plus jeune des Beatles décède à Los Angeles d'un cancer généralisé à 58 ans, le 29 novembre 2001.


Une popularité jamais démentie [modifier]

Paul McCartney (2004)Pendant les quatre décennies qui suivent leur séparation, les Beatles restent un groupe très populaire. En 1973, sortent les deux fameuses compilations, le Red Album (1962-1966) et le Blue Album (1967-1970). Sur les pochettes de ces doubles albums, les Beatles posent en 1963 dans les étages des locaux d'EMI (même image que sur leur premier disque, Please Please Me), et sont dans la même position en 1969 : c'est la photo qui avait été prise pour l'album Get Back en préparation au début de l'année. Les compilations rouge et bleue atteignent des sommets en matière de ventes, permettant à toute une génération, celle qui succède aux « baby boomers » et était encore un peu trop jeune pour vivre la « Beatlemania », de découvrir leur musique à travers un choix de titres très judicieux. Ce sont les deux doubles compilations posthumes - parues après la dissolution d'un groupe - les mieux vendues du XXe siècle.

Il en va exactement de même en 2000 avec une autre compilation, One, où figurent les 27 chansons des Beatles ayant atteint la première place des ventes entre 1963 et 1970, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Bien que cette compilation soit parue 30 ans après la séparation des Beatles, c'est l'album le plus rapidement écoulé de tous les temps (jusqu'à aujourd'hui): Publié le 13 novembre 2000, et vendu à 13,5 millions d'exemplaires dans le monde, dans son premier mois de commercialisation[51].

Entre-temps, sont publiés en 1988 deux disques que l'on peut considérer comme indispensables pour qui voudrait posséder la discographie complète des Beatles : les Past Masters, Volume 1 et Volume 2. Là, sont recensés toutes les faces A et B des 45 tours publiés entre les albums et qui n'y figuraient donc pas. Cela va de From Me to You et She Loves You à Don't Let Me Down et The Ballad of John and Yoko en passant par I Feel Fine, Day Tripper, We Can Work It Out, Paperback Writer, Rain, Hey Jude ou Revolution.

Il y a également un album live, At the Hollywood Bowl, produit par George Martin, enregistré lors de concerts donnés à Los Angeles en 1964 et 1965, puis une compilation des prestations des Beatles sur la radio nationale britannique, « Live at the BBC » en 1994.

Mais le projet le plus important de ces années post-Beatles porte le nom d'Anthology. Il réunit Paul McCartney, George Harrison, Ringo Starr (qu'on surnomme pour le coup les « Threetles ») et leur producteur George Martin, de 1994 à 1996, pour trois doubles albums, un film (en fait, une série télévisée disponible aujourd'hui en coffret DVD) et un livre (traduit en français en 2000). Chaque double album, publié chronologiquement, propose des versions alternatives de leurs chansons, des « live » du début, des documents sonores rares, des prises différentes, des essais, des expériences — comme n'entendre que les violons d'Eleanor Rigby, ou que les voix de Because —, sans oublier deux nouvelles chansons des Beatles. Il s'agit au départ d'enregistrements sur cassette de John Lennon au milieu des années 1970, durant sa période de retrait de toute activité publique : Real Love et Free as a Bird, que Yoko Ono confie aux autres Beatles survivants pour qu'ils y ajoutent leurs voix et leurs instruments, le tout produit par Jeff Lynne.


Le nettoyage posthume [modifier]
Enfin, Paul McCartney prend sa revanche en 2003 avec le disque Let It Be… Naked (c'est-à-dire « nu ») qu'il fait publier avec l'accord donné juste avant la mort de George Harrison et celui de Yoko Ono. Débarrassé de toute la production de Phil Spector, permettant donc d'entendre ces chansons enregistrées en direct sans aucun ajout en studio, ce disque s'accorde avec le projet original. L'ordre des morceaux est modifié par rapport au Let It Be de 1970 et Don't Let Me Down de John Lennon y est inclus. Pour dramatiser l'objectif à la fois de retour aux sources et de simplicité voulue, sa pochette reprend les négatifs des photos de Let It Be et en noir et blanc.

La version fait découvrir que les Beatles n'avaient à cette époque rien perdu de leur cohésion initiale, et avaient même, pour peu que le mixage fût bien fait, un son qui ne cédait rien en qualité et en simplicité à celui de leurs tout premiers albums. Le résultat fera dire à un critique américain, à propos de Phil Spector qui se débat au même moment avec la justice dans une accusation de meurtre : « Après avoir entendu cet album [Let it Be… Naked], je me rends compte que Spector s'était rendu coupable de bien plus grave que le meurtre dont on l'accuse. »

Pour finir, et une fois de plus sous la houlette de George Martin, aidé cette fois par son fils Giles, le disque Love[52] sort en novembre 2006. Il s'agit d'un « patchwork » de la musique des Beatles, fait de titres remixés et de « mash-up » (plusieurs chansons emmêlées) préparé au départ pour le spectacle donné par le Cirque du Soleil au Mirage de Las Vegas.

De plus, on attend toujours la remasterisation maintes fois repoussée de tous les albums des Beatles. George Martin devrait superviser l'opération. Les 12 albums studios se verraient enfin dépoussiérés et « améliorés » par rapport à l'austère réédition CD de 1987. A ce jour, aucune chanson des Beatles n'est disponible en téléchargement légal. L'attente est également forte de ce côté. Le catalogue des Fab Four est un des derniers à ne pas être disponible sur les plateformes internet. Selon Paul McCartney : « Ça va bientôt se faire. Nous sommes prêts. Quelques points restent à régler mais cela devrait se résoudre assez vite. Je suis presque sûr que cela devrait se passer en 2008 ». L'ironie de cette affaire veut que le catalogue de chaque Beatle en solo -Paul McCartney, John Lennon, Ringo Starr et George Harrisson- soit depuis longtemps disponible
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