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 The Beatles Part III

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Synyster Gates
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Synyster Gates


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MessageSujet: The Beatles Part III   The Beatles Part III Icon_minitimeJeu 31 Juil - 11:07

Passage à l’Olympia de Paris [modifier]
À l'avènement de leur gloire internationale, et donc en laissant de côté leurs prestations au Star Club d'Hambourg et au Cavern Club de Liverpool, c'est à l'Olympia de Paris et durant trois semaines (du 15 janvier au 4 février 1964), à raison d'un, deux ou trois shows quotidiens, soit 41 apparitions en tout[21], que les Beatles ont joué le plus longtemps au même endroit.


Le programme des shows de l'Olympia en janvier et février 1964.Après un « tour de chauffe » au cinéma Cyrano à Versailles, ils donnent leur premier spectacle à l'Olympia le 15 janvier. L'affiche est imposante et donne tout son sens au mot « Music-hall ». Daniel Janin et son orchestre, les Hoganas, Pierre Vassiliu, Larry Griswold, Roger Comte, Gilles Miller et Arnold Archer, acrobates, jongleurs, humoristes, chanteurs se succèdent sur la scène avant la deuxième partie du spectacle avec les trois têtes d'affiche au fronton du Boulevard des Capucines : Trini Lopez, Sylvie Vartan et les Beatles. Passant à chaque fois en dernier, est-ce à dire qu'ils sont les vedettes de cette série de shows ? Tout dépend en fait qui le public est venu voir, ce qui forgera son point de vue sur la question.

Les passages des Beatles sont assez courts puisqu'ils ne jouent à chaque fois que huit titres : From Me to You, Roll Over Beethoven, She Loves You, This Boy, Boys, I Want to Hold Your Hand, Twist and Shout, Long Tall Sally[21].

La surprise pour eux, c'est que la salle est composée en majorité de garçons, et qu'ils n'entendent pas pour une fois, les cris féminins stridents qui les accompagnent d'habitude [4]. Au fur et à mesure, et malgré quelques incidents techniques au début, les Beatles conquièrent leur public.

Durant leur séjour à Paris, les jours de relâche leur permettent d'aller faire un tour aux studios Pathé-Marconi de Boulogne-Billancourt. Le 29 janvier, ils y enregistrent leurs deux titres en langue allemande : Sie Liebt Dich (She Loves You) et Komm, Gib Mir Deine Hand (I Want To Hold Your Hand). Le premier est entièrement enregistré, voix et instruments (en 14 prises), le second n'est qu'un ajout vocal sur leurs propres pistes instrumentales. Le même jour, ils mettent également en boîte un nouveau tube composé par Paul : Can't Buy Me Love[22].

C'est aussi à Paris que les Beatles apprennent qu'ils viennent de décrocher leur premier N°1 aux États-Unis : I Want To Hold Your Hand. Cette nouvelle provoque une grande scène de joie collective dans leur chambre du George-V : « Quand je suis rentré dans la pièce », raconte Mal Evans, « je suis resté stupéfait. Debout sur un fauteuil, John prononçait une sorte de discours dont je n'arrivais pas à saisir un mot. George donnait des bourrades à Ringo et je me demandais encore ce qui se passait quand Paul me sauta sur le dos ! Ils étaient heureux comme des collégiens en vacances et, à la réflexion, je reconnais qu'il y avait de quoi »[4].


La conquête de l’Amérique [modifier]
Trois jours après leur dernière prestation à l'Olympia, une foule immense est à leurs côtés à l'aéroport londonien d'Heathrow, au moment où ils s'embarquent pour le Nouveau Monde. De l'autre côté de l'Atlantique, c'est encore la foule — plus de 3 000 fans — qui les attend lorsqu'ils se posent sur le tarmac de l'aéroport international John-F.-Kennedy de New York, le 7 février 1964. Un évènement majeur va secouer l'Amérique moins de 48 heures plus tard : plus de 70 millions de personnes (soit 45 % de la population) assistent en direct à leur première prestation télévisée, lors du Ed Sullivan Show diffusé sur CBS le 9 février. Une audience record pour l'époque, qui reste encore de nos jours la plus élevée de l'histoire, hors retransmissions sportives. Certains médias iront jusqu'à dire que cet évènement télévisuel a redonné le moral à l'Amérique encore profondément traumatisée, 77 jours après l'assassinat du Président Kennedy[23].

Après un premier concert dans des conditions difficiles au Coliseum de Washington — la scène est au milieu de la salle, comme un ring, la batterie doit pivoter et les musiciens se retourner pour faire face à une partie ou à l'autre du public, le matériel fonctionne mal, etc. — et un nouveau passage dans le Ed Sullivan Show en direct de Miami le 16 février, les « Fab Four » (en français les « quatre fabuleux ») rentrent au pays. L'Amérique est emportée par la Beatlemania, un rendez-vous est pris pour une première tournée de 25 dates à travers le pays, à guichets fermés, du 19 août au 20 septembre 1964[24]. C'est pendant cette tournée estivale des États-Unis que les Beatles rencontrent Bob Dylan, et que ce dernier leur fait essayer la marijuana pour la première fois[6]. Une découverte qui a une importance incontestable dans l'évolution de leur musique. La légende veut que Dylan ait pris le « I can't hide » (« je ne peux le cacher ») de I Want to Hold Your Hand pour « I get high » (« je plane ») et qu'il ne se soit ainsi pas gêné pour proposer un « reefer » aux Beatles[4].


Brian Epstein veille sur les Beatles, au pied de la scène du Shea Stadium, le 15 août 1965L'histoire d'amour entre les Beatles et l'Amérique, où ils enchaînent les Nº1 en 1964 et 1965, trouve un point d'orgue le 15 août 1965 en ouverture de leur seconde tournée de ce côté de l'Atlantique. Ce jour-là, ils sont le premier groupe de rock à se produire dans un stade, le Shea Stadium de New York, devant 56 000 fans déchaînés et dans des conditions singulières pour ce genre de spectacle dans une telle arène, sous les hurlements de la foule. Les Beatles se produisent seulement munis de leurs amplis Vox, et sont repris par la sono du stade, c'est-à-dire les haut-parleurs utilisés par les « speakers » des matches de base-ball. Il en résulte que ni eux ni le public n'entendent clairement une note de cette prestation historique. Les documents filmés ce jour-là démontrent cependant que les Beatles arrivent à jouer, et que c'est John Lennon qui les empêche de se retrouver paralysés par l'évènement en multipliant les pitreries, comme parler charabia en agitant ses bras pour annoncer un titre en se rendant compte que personne ne peut l'entendre, ou maltraiter un clavier avec ses coudes au moment de l'interprétation de I'm Down[4].

Pionniers, initiateurs de la British Invasion, terme utilisé aux États-Unis pour y décrire la prédominance des groupes de pop rock anglais — parmi lesquels les Rolling Stones, les Who ou encore les Kinks — au milieu des années 1960, voilà les Beatles abonnés aux premières places des charts américains jusqu'à la fin de leur carrière. Ils y détiennent d'ailleurs toujours, aujourd'hui, un record absolu avec 170 millions d'albums vendus sur ce seul territoire. « La musique n'a plus jamais été la même depuis lors » affirme la RIAA (Recording Industry Association of America)[25].


Cinéma et « œufs brouillés » [modifier]
Quoi de mieux que le film A Hard Day's Night (dont le titre français est Quatre garçons dans le vent) pour aborder et comprendre ce qu'était la Beatlemania en 1964 ? La bande-son de ce faux documentaire humoristique réalisé en noir et blanc par Richard Lester, qui connaît un succès international, est aussi le troisième disque des Beatles (sorti en Angleterre le 10 juillet 1964). Le titre a été accidentellement créé par Ringo Starr ; sortant à une heure avancée des studios, il a dit « It's been a hard day » (« cela a été une dure journée »), puis s'apercevant que c'était la nuit, a ajouté « …'s night » (« …de nuit[2] »). Il représente un tour de force de John Lennon, auteur et chanteur principal de 10 des 13 chansons. Il est à cette époque au sommet de sa prépondérance sur le groupe[2]. C'est le premier album des Beatles à ne comporter aucune reprise, tous les titres étant signés Lennon/McCartney. Il inclut notamment la première ballade portant réellement « la patte » de Paul McCartney, And I Love Her, ainsi que de nombreux futurs N°1. Encore une fois, deux éditions différentes sont réalisées pour l'Angleterre (Parlophone - 14 titres) et les États-Unis (Capitol - 11 titres).

Pressés de toutes parts, littéralement poussés vers les studios au milieu d'incessantes tournées, les Beatles sortent dans la foulée, le 4 décembre 1964, Beatles for Sale (titre évocateur : « Les Beatles à vendre »), où ils se contentent de reprendre en studio leur répertoire scénique du moment en y incluant quelques nouvelles chansons, comme Eight Days a Week, I'm a Loser, Baby's in Black et No Reply ou une très ancienne comme I'll Follow the Sun. Le disque comprend donc six reprises de rock 'n' roll et sera livré avec une pochette, qui comme celle de With the Beatles[26] (et d'autres à venir) deviendra une des plus pastichées des décennies suivantes[27]. Au même moment, le titre I Feel Fine de John Lennon, publié en single le 27 novembre, est N°1 durant cinq semaines. Il démarre par un « feedback » de guitare ou effet Larsen, le premier du genre dans le rock, que l'on pourrait croire accidentel, alors que cet étonnant effet est délibéré. « Je défie quiconque de trouver la présence d'un feedback sur un disque avant I Feel Fine » assure John Lennon[4].

La « beatlemania » bat toujours son plein en 1965, lorsque sortent le film Help! — tourné par les Beatles dans les volutes de fumée de cigarettes très spéciales[4] — et le disque du même nom. Seule la moitié des titres de l'album fait partie de la bande-son du film dont Ringo Starr est la vedette, et trois chansons vont marquer l'histoire du groupe, autant de N°1 dans les charts. Help! d'abord, où John Lennon, il l'avoue plus tard, se met à nu en appelant au secours. Le succès, la célébrité, ne lui apportent aucune réponse, il est, dit-il, dépressif et boulimique, dans sa période « Elvis gros[4] ». Ticket to Ride ensuite, considéré par Lennon comme le titre précurseur du hard rock[4] avec ses effets de guitare, ses roulements de toms et sa basse insistante.

Yesterday enfin, la chanson mythique de Paul McCartney qu'il joue à tout son entourage, une fois composée sous le titre de travail Scrambled Eggs (« œufs brouillés ») se demandant sincèrement et interrogeant à la ronde pour savoir s'il a bien inventé cette mélodie ou si elle ne vient pas de quelque part, tant elle paraît évidente[3]. Elle devient la chanson la plus diffusée et la plus reprise du XXe siècle (près de 3 000 reprises). Yesterday et son fameux arrangement pour quatuor à cordes, suggéré et concocté par George Martin en compagnie de l'auteur de la chanson qui pour la première fois, l'enregistre seul, sans les autres membres du groupe. Plus de 40 ans après, Paul mesure encore sa chance d'avoir rêvé cette chanson, de s'en être souvenu au réveil, qu'elle fut bien de lui, et qu'elle ait connu cet incroyable succès[28].
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