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 The Beatles Part VII

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Synyster Gates
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Synyster Gates


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MessageSujet: The Beatles Part VII   The Beatles Part VII Icon_minitimeJeu 31 Juil - 11:18

Fondation d’Apple Corps [modifier]
Article détaillé : Apple Corps.
Lorsque les Beatles, désormais « orphelins » de Brian Epstein, apprennent que leur capital peut être soit investi dans la création d'une entreprise, soit dilapidé en impôts divers, ils choisissent la première solution, débouchant sur la naissance de leur compagnie Apple Corps.

Le nom, comme le logo, provient d'un célèbre tableau de René Magritte acquis par Paul McCartney. Apple est lancée en janvier 1968 avec ses divisions Apple Records (label sur lequel leurs disques seront désormais publiés), Apple Electronics, Apple Publishing, Apple Films et Apple Retail. En plus de couvrir les finances et les activités des Beatles, la compagnie est censée apporter de l'aide à tout artiste dans le monde qui voudrait lancer un projet artistique de valeur. Durant les deux dernières années d'existence du groupe, le résultat sera pour le moins contrasté. Des rêveurs et des utopistes tels que « The Fool », un groupe de jeunes dessinateurs de mode hollandais, et « Magic Alex », alias Alex Mardas, feront perdre des milliers de Livres aux Beatles…[6]


L’Inde, Yoko et l’album blanc [modifier]

La pochette toute blanche de l’album The Beatles, plus connu sous le nom d’« album blanc ».À la mi-février 1968, les Beatles partent avec leurs épouses et amis dans le nord de l'Inde, à Rishikesh, rejoindre le Maharishi Mahesh Yogi, afin de recevoir son enseignement et apprendre la méditation transcendantale. Ils y passent huit semaines, et y vivent une extraordinaire période créative, composant une quarantaine de chansons qui rempliront jusqu'à leurs albums solos après leur séparation[2].

Alors que Ringo compare l'âshram de Rishikesh aux camps de vacances de son enfance, que Paul dit s'être « trompé » sur le compte du Maharishi et que John repart très fâché contre lui, le considérant comme un imposteur (ce qu'il dit dans sa chanson Sexy Sadie : « You made a fool of everyone / Tu t'es moqué de tout le monde »), seul George lui reste fidèle. Cet hiver-là, John Lennon se rapproche de l'artiste d'avant-garde japonaise Yoko Ono dont il ne se sépare plus, délaissant son épouse Cynthia. Dans les bacs, en mars, sort un nouveau single, Lady Madonna écrit par Paul.

En mai, les Beatles entrent en studio pour enregistrer le double album blanc, dont le titre est tout simplement The Beatles, à partir du matériel majoritairement composé en Inde, sur le seul instrument dont ils disposaient, la guitare acoustique. Plusieurs chansons créées et jouées durant leur séjour — comme Dear Prudence et Julia de Lennon, ainsi que Blackbird, Mother Nature's Son, I Will et Rocky Raccoon de McCartney —, où John a appris de Donovan une nouvelle technique de picking, apparaîtront ainsi sur le disque, jouées en solo par leurs auteurs ou enregistrées en formation réduite.

Selon leur habitude — publier des titres sur 45 tours qui ne sont pas inclus dans les albums —, les Beatles sortent en août le single Hey Jude/Revolution enregistré durant les séances de l'album blanc, et qui connaît de nouveau un grand succès, malgré la longueur tout à fait inhabituelle de Hey Jude — 7 minutes, dont quatre sont une répétition en chœur et crescendo de « Na na na nananana Hey Jude ». C'est une chanson de McCartney divisée en deux parties distinctes, destinée au fils de John, Julian, qui est unanimement saluée, tandis que Lennon a tenu à délivrer un message politique en plein bouillonnement de la jeunesse occidentale — mai 1968 en France, notamment. Dans la version rock de Revolution, celle qui figure en face B du 45 tours, il dit : « But when you talk about destruction, don't you know that you can count me out / Si tu parles de destruction, ne compte pas sur moi », alors que dans la version blues, plus lente, qui figure sur l'album blanc, enregistrée plus tôt, il avait ajouté in (« ne compte pas sur moi/compte sur moi »). Lennon explique qu'encore indécis sur ce sujet, il avait préféré dans un premier temps considérer les deux options…

Ces sessions à Abbey Road sont tendues, la présence de Yoko Ono dans le studio aux côtés de John indispose fortement ses camarades. Chacun enregistre souvent séparément et se sert des autres comme « musiciens de studio » sur ses propres compositions. D'ailleurs, avant de coucher sur bande le titre qui ouvre cet album, Back in the U.S.S.R., Ringo Starr décide de quitter le groupe. Malgré cela, les « Fab Four » continuent à enregistrer : Paul McCartney se met à la batterie — il en joue donc sur Back in the U.S.S.R. mais aussi sur Dear Prudence — et George Harrison à la basse.

Ce qu'en dit Ringo témoigne bien de l'atmosphère qui régnait lors de ces sessions :

« Je suis parti parce que j'éprouvais deux sentiments. Celui de ne pas très bien jouer, celui que les trois autres étaient vraiment heureux et que j'étais un étranger. Je suis allé voir John. […] Je lui ai dit : « Je quitte le groupe parce que je ne joue pas bien. Parce que j'ai l'impression de ne pas être aimé, d'être exclu. Alors que vous êtes tellement proches tous les trois ». John m'a répondu : « Je croyais que c'était vous trois qui étiez très liés ! » Je suis ensuite allé voir Paul et je lui ai dit la même chose. Paul m'a répondu « Je croyais que c'était vous trois ! » Je n'ai pas pris la peine d'aller voir George, j'ai dit : « Je pars en vacances ». J'ai pris les gosses et je suis parti pour la Sardaigne[4]. »

Lorsque Ringo Starr revient de Sardaigne, il découvre sa batterie couverte de fleurs dans le studio d'Abbey Road. Ils se resserrent dans un tout petit espace pour enregistrer en direct le Yer Blues de John Lennon[4], se déchaînent en interprétant Helter Skelter de Paul McCartney : on entend Ringo hurler « J'ai des ampoules aux doigts ! » (« I've got blisters on my fingers ») à la fin du morceau. L'origine de cette chanson est à chercher dans un article d'un magazine musical à propos du titre I Can See for Miles des Who. Cet article disait que ce titre était d'une « violence » inouïe. Paul décida, avant même d'avoir entendu la chanson en question, d'écrire un titre encore plus violent — il se rend compte plus tard, à l'audition de I Can See For Miles, que la revue exagérait quelque peu…

La tension accumulée durant ces sessions de l'été et automne 1968 retombe également lorsque George Harrison invite Eric Clapton pour jouer le solo de guitare sur son titre While My Guitar Gently Weeps.

Publié le 22 novembre 1968, The Beatles est salué comme une grande réussite, et connaît un immense succès commercial. Le public est cependant déconcerté par Revolution 9, un long collage sonore expérimental de 9 minutes réalisé par John et Yoko. George Martin supplie John de retirer ce titre du disque, sans succès. Dans le genre expérimental, Lennon et Ono font encore plus fort en publiant le même mois leur album Two Virgins où tous deux apparaissent nus sur la pochette[45].


Le projet Get Back [modifier]

L'immeuble du 3, Saville Row.Le 2 janvier 1969, les Beatles se retrouvent autour d'un nouveau projet initié par Paul McCartney : filmer et enregistrer des répétitions pour aboutir à une prestation live, revenir aux origines et bannir tout ajout en studio. Les séances du projet « Get Back » — ainsi nommé d'après la chanson éponyme, qui aurait dû donner son titre à l'album en préparation — se passent mal, les tensions initiées lors des sessions de l'Album Blanc renaissent dans les froids studios de cinéma Twickenham à des heures matinales et la présence constante de Yoko Ono, à la limite de l'ingérence, n'arrange pas l'ambiance, tout comme le « dirigisme » de Paul. Ils jouent de tout et de rien, beaucoup — une centaine de titres sont abordés, en quelques notes seulement pour certains —, font le bœuf, jouant souvent faux, mal et sans conviction[46]. John Lennon apparaît largement démobilisé, tandis que George Harrison est de plus en plus excédé. Après Ringo, c'est lui qui quitte le groupe, le 10 janvier, puis revient 12 jours plus tard. Son ressentiment, sa frustration de rester en tant que compositeur à l'ombre du tandem Lennon/McCartney et de se voir fréquemment refuser des chansons qu'il aimerait voir placées sur les disques, ne cessent de grandir[46].

Les Beatles se rabattent ensuite sur leur propre studio au 3, Saville Row où est situé le siège de leur compagnie Apple, s'adjoignent Billy Preston au clavier à l'initiative de George Harrison[47], et finissent par donner leur ultime prestation publique sur le toit de leur immeuble, le 30 janvier 1969, qui est interrompue au bout de 42 minutes par la police suite à des plaintes pour cause de vacarme[48]. Les évènements de ce mois de janvier 1969 figureront un an plus tard dans le film Let It Be, chronique de la dissolution d'un groupe. On y voit notamment George Harrison interpeller Paul McCartney : « OK, bon, je m'en fous. Je jouerai ce que tu veux que je joue, ou je ne jouerai pas du tout si tu ne veux pas que je joue. Je ferai tout ce qui pourra te faire plaisir ». Les kilomètres de bandes enregistrées en un mois sont dans un premier temps rangées au placard, tant les membres du groupe s'en montrent insatisfaits.


Abbey Road, l’ultime réussite [modifier]

Abbey Road (Londres)
Abbey Road (2006)Avec l'idée de ne pas rester sur cet échec, Paul McCartney contacte George Martin en lui proposant de faire un disque « comme avant ». « Comme vous étiez ? Avec John ? John est d'accord ? » demande le producteur, ce que le bassiste confirme[4]. Les Beatles vont se réunir une dernière fois dans les studios EMI d'Abbey Road durant les deux mois de l'été 1969, bien décidés à mettre de côté leurs dissensions, à tirer dans le même sens, afin de « sortir sur une note élevée ». Cependant, John Lennon rate le début des sessions, le temps d'être soigné après un accident de voiture en Écosse[6].

Une collection de chansons dont certaines ont été composées en Inde, enregistrées sous forme de démo à l'époque de l'album blanc, et/ou répétées en janvier 1969 pour le projet Get Back, sont retravaillées pour aboutir à l'album Abbey Road. Quoi de plus simple que de donner à leur ultime œuvre commune le nom de la rue (ils se font photographier sur le passage piéton, le 8 août, pour la pochette du disque) où sont situés les studios dans lesquels ils ont enregistré l'immense majorité de leurs chansons depuis sept ans ? Il aura toutefois été un moment question d'appeler cet album Everest en raison de la marque de cigarettes fumées par Geoff Emerick[13].

Les titres d'Abbey Road évoquent les tracas et frustrations du moment, parlant d'argent qu'on n'arrive pas à obtenir, de dettes, de négociations juridiques (You Never Give Me Your Money de Paul McCartney), de poids à porter pour longtemps, de marteau d'argent qui s'abat sur la tête des gens dès que les choses vont mieux (Carry That Weight et Maxwell's Silver Hammer, Paul à nouveau), de retour du soleil après un hiver long, froid et solitaire (Here Comes the Sun, où George Harrison évoque les grands moments de tension au sein du groupe) ou d'un jardin sous-marin où « il n'y a personne pour nous dire ce que [nous] devons faire » (Ringo Starr dans Octopus's Garden).

C'est leur premier — et dernier — album entièrement réalisé en huit pistes, et également un des premiers dans l'histoire du rock où l'on entend du synthétiseur, un Moog en l'occurrence, acquis par George Harrison auprès de son créateur, Robert Moog[4].

Les harmonies polyphoniques qui avaient rendu les Beatles célèbres sont de retour, et contribuent au succès d'Abbey Road, sorti le 26 septembre 1969 (c'est leur album le plus vendu après Sgt Pepper's). Leur sommet dans ce domaine est sans doute constitué par Because, titre que John Lennon a composé en entendant Yoko Ono jouer la Sonate pour piano n° 14 de Beethoven plus connue sous le nom de « sonate au clair de lune » et en lui demandant de jouer les notes à l'envers. Sur Because, les trois voix de John, Paul et George se superposent trois fois, soit une poignante harmonie à neuf voix que l'on a pu entendre « a cappella » sur le disque Anthology 3 sorti en 1996, et de nouveau sur Love en 2006.

La particularité d'Abbey Road est d'être constitué en partie de collages entre elles de chansons ébauchées et inachevées. L'habitude fut prise de dire que la face A de l'album, qui s'ouvre sur Come Together et se referme sur I Want You (She's So Heavy) de John Lennon, reflète principalement son influence, et la face B, qui contient le fameux « Medley » long de 16 minutes, celle de McCartney. George Harrison se montre toutefois très inspiré avec Here Comes the Sun et surtout Something, qui est son premier et son seul Nº1 avec les Beatles.

Le Medley, articulé autour du thème musical de You Never Give Me Your Money de Paul, et qui contient en son sein trois bouts de chansons de John (Sun King, Mean Mr. Mustard et Polythene Pam) est élaboré par George Martin et Paul McCartney. Mais, contrairement à beaucoup d'idées reçues émises postérieurement, et comme l'expliquent John Lennon et George Harrison, le groupe collabore dans son ensemble pour décider de l'ordre des morceaux, trouver de quoi remplir les mesures entre chacun, les enchaînements et les breaks[4].

L'apparente dernière plage du disque, qui clôture le medley, s'intitule The End et se termine par une inédite série de solos (Ringo à la batterie d'abord, puis Paul, George et John, tour à tour, à la guitare, trois fois, sur deux mesures chacun) et la fameuse phrase « And in the end, the love you take is equal to the love you make » (« et à la fin, tu reçois autant d'amour que tu en donnes »). La vraie dernière plage du dernier disque des Beatles, morceau caché par un « blanc » sur le sillon du 33 tours, est minuscule (Her Majesty) et parle d'une manière peu commune de la reine d'Angleterre. Elle se situait à l'origine au cœur du medley, entre Mean Mr. Mustard et Polythene Pam, Paul McCartney avait demandé à l'ingénieur du son John Kurlander de la retirer. Mais ce dernier, à des fins de sauvegarde — la consigne était qu'aucun des enregistrements des Beatles ne devait être jeté à la poubelle —, la place en fin de bande, après un blanc de 15 secondes, derrière The End, coupée net, et Paul, après avoir écouté le résultat, donne son accord. N'étant pas créditée au dos de la pochette originale du 33 tours, Her Majesty est considérée comme la première chanson cachée (hidden track) de l'histoire du rock.

Le 20 août 1969, les Beatles complètent l'enregistrement du titre de John Lennon I Want You (She's So Heavy) : c'est la dernière fois qu'ils sont réunis tous les quatre en studio[2].

Même si le succès est toujours présent, même si cette ultime collaboration est « heureuse » selon les acteurs — car tous savent que c'est la dernière fois — le plaisir de jouer ensemble ne les attire plus. Les Beatles disent ici pour de bon adieu aux Beatles, en montrant une dernière fois l'aspect miraculeux de leur association. « Tout le monde a incroyablement bien travaillé. C'est pourquoi j'aime particulièrement cet album » dira George Martin[4].
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