Let's ROCK
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Let's ROCK

Voici un forum pour les fans de Rock!
 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

 

 Kiss les sataniques Part II

Aller en bas 
AuteurMessage
Synyster Gates
Emo
Emo
Synyster Gates


Messages : 226
Date d'inscription : 24/07/2008
Age : 29
Localisation : Hard Rock Café de NY

CV
Rock-O-Meter:
Kiss les sataniques Part II Left_bar_bleue100/100Kiss les sataniques Part II Empty_bar_bleue  (100/100)
Réputation:
Kiss les sataniques Part II Left_bar_bleue100/100Kiss les sataniques Part II Empty_bar_bleue  (100/100)
Surnon: Pro de la gratte

Kiss les sataniques Part II Empty
MessageSujet: Kiss les sataniques Part II   Kiss les sataniques Part II Icon_minitimeMer 30 Juil - 13:40

Grandeur et décadence
Dès le début des sessions d'enregistrement, l'état de santé de Peter Criss s'avère très préoccupant. Il est finalement remplacé sur presque tous les titres par Anton Fig, un batteur de studio qui avait travaillé avec Frehley. Dynasty (n°9 aux É-U) sort début 1979 et connaît un succès fulgurant grâce au tube hard/disco I Was Made For Lovin' You qui explose à l'échelle mondiale.

KISS à Munich en 2008.Tout semble aller pour le mieux et pourtant le groupe est toujours au bord de l'explosion. La tournée américaine ne rencontre pas la même ferveur que la précédente. Alors que les fans les plus durs boudent le virage commercial du quatuor, les salles se remplissent désormais de jeunes enfants accompagnés de leurs parents. Kiss n'a plus rien à voir avec un groupe de rock et la Kiss mania semble tourner à l'overdose. Englués dans leurs personnages imaginaires, les musiciens ne contrôlent plus rien. Ne se basant que sur les ventes, ils accordent une nouvelle fois leur confiance à Poncia pour l'album suivant auquel Criss ne participe pas. Paru l'année suivante, Unmasked (n°35 É-U) peine à décrocher le disque d'or. Musicalement noyé par les arrangements de Poncia, le disque est alors la cible de la presse qui peut enfin se venger d'un groupe dont elle avait annoncé prématurément la fin.

Peter Criss est congédié peu après et est remplacé par Eric Carr (de son vrai nom Paul Caravello, au maquillage de renard) pour la tournée à venir. Après un unique concert aux États-Unis, Kiss s'envole pour l'Europe où il est accompagné par un groupe britannique alors inconnu, Iron Maiden, mais qui lui vole la vedette. Le quatuor se rend ensuite en Australie où les plus grands stades affichent complet en quelques heures. À Sydney, Kiss joue l'un de ses concerts les plus marquants.

De retour au bercail, le groupe rappelle Bob Ezrin en vue du prochain album : un ambitieux album-concept accompagné d'un film dans la lignée du The Wall de Pink Floyd produit par le même Ezrin. Mais les difficultés s'accumulent. Frehley, désireux d'un retour à un rock pur et dur, est dès le départ hostile et rentre à nouveau en conflit avec le producteur. Suite à des problèmes de script, la réalisation du film est abandonnée et quelques mois après la sortie de l'album, Neil Bogart, l'autre éminence grise du groupe, décède des suites d'une longue maladie. Eric Carr a pour sa part déclaré, dans une interview publiée après sa mort, qu'il avait « tout fait pour dissuader [les autres membres du groupe] de sortir un concept album », leur martelant que les fans voulaient un retour au hard rock pur et dur.

Après un séjour prolongé en studio, Music From the Elder (n°75 au É-U) voit le jour en 1981 et est un échec commercial complet. On dénonce son caractère prétentieux et les nouvelles expérimentations qui ont vu Kiss passer de la musique de club aux orchestres à vent et à corde. L'album étant passé totalement inaperçu, il est impossible pour le groupe de partir en tournée, et Kiss rompt avec son manager, Bill Aucoin. Ce serait à la suite d'une violente dispute entre Gene Simmons et Ace Frehley lors de l'enregistrement de the Elder que Frehley aurait pris la décision de quitter le groupe. Celui-ci aurait en outre pulvérisé la maquette après avoir constaté que Bob Ezrin, avec qui il ne s'est jamais entendu, avait amputé une majorité de ses parties de guitare.

Il est temps de revenir aux fondamentaux. Le groupe s'enferme en studio pour enregistrer des morceaux plus classiques qui figurent sur une nouvelle compilation sortie l'année suivante, Killers, a la demande de la compagnie de disques. Peu après, Frehley est victime d'un grave accident de voiture et se retrouve immobilisé pendant plusieurs mois. Il en profite malheureusement pour ajouter à ses problèmes d'alcool le goût des médicaments. Pour pallier l'absence de son guitariste, Kiss engage plusieurs musiciens de remplacement pour l'album Creatures Of The Night (n°45 aux É-U) qui marque une nette modernisation et un retour vers le heavy metal. On sait aujourd'hui que ce nouveau son était en grande partie dû à Vinnie Vincent, guitariste « fantôme » des enregistrements qui va bientôt éclipser Frehley. Bien qu'il figure sur la pochette, ce dernier annonce peu avant la tournée qu'il quitte le groupe.

Kiss lors du Creatures of the Night TourAux États-Unis, le virage hard-disco du groupe en 1979 a causé un traumatisme trop fort, ce qui fait que même ce fabuleux retour vers le heavy metal ne permet pas de rammener tous les anciens fans. Kiss joue donc dans des salles loin d'être remplies, mais en Amérique du Sud sa gloire semble intact puisqu’au stade Maracana de Rio, le groupe réunit 180 000 spectateurs pour un show unique. Kiss est véritablement retourné vers le heavy metal pur et dur. La batterie de Eric Carr et la guitare de Vinnie Vincent y sont pour quelque chose. Gene Simmons ne fait pas que chanter, il hurle littéralement. Paul Stanley n'a plus rien à voir avec celui de la période Unmasked. On ne compte plus ses fuck et fuckin’ lors des concerts, chose totalement impensable un an auparavant.

Bas les masques
À ce moment, Stanley, Simmons, Carr et Vincent mettent la dernière main à leur nouvel album. Peu avant sa sortie, ils font sensation en apparaissant pour la première fois sans maquillage dans une émission spéciale sur MTV. C'est que le sponsor maquillage du groupe avait refusé de renouveler le contrat du groupe: Kiss n'avait donc plus le droit d'apparaître avec son maquillage. Le fait que Kiss abandonne son maquillage pour de bon causa tout un choc parmi les fans du groupe. Lick It Up (n°24 aux É-U) bénéficie de ce gros coup de publicité et devient le premier disque de platine du groupe depuis Dynasty. Surtout, le groupe semble renaître musicalement en confirmant les impressions du précédent album et la tournée mondiale qui suit fait figure de reconquête. Malgré son grand succès, la tournée Lick It Up nous démontre que Kiss n'était pas au mieux de sa forme depuis Dynasty: le groupe connaissait des difficultés financières en raison de l'échec de Dynasty, Unmasked, The Elder et le demi-succès de la tournée Creatures Of The Night, les effets pyrotechniques sont donc bien moins nombreux dans la tournée Lick It Up et les décors sont les mêmes que lors de la précédente tournée. Mais le succès de l'album et de cette tournée permet à Kiss de retrouver son statut qu'il avait acquis en 1977-1978.

Pourtant, la sauce ne prend pas entre Vinnie Vincent et les deux meneurs de Kiss qui refusent de le voir trop se mêler de la direction du groupe. Finalement, le guitariste est congédié et est remplacé par Mark St John. Pendant ce temps, Simmons s'adonne à une vieille passion : le cinéma. Il joue le rôle du méchant face à Tom Selleck dans Runaway, un film de science-fiction de Michael Crichton. Il rejoint ensuite Stanley pour les besoins du nouvel album qui pour la première fois est intégralement produit par les deux leaders.

Animalize (n°19 aux É-U) dépasse les ventes de son prédécesseur, notamment grâce au single Heaven's On Fire, dont le vidéo-clip passe en boucle sur MTV. Animalize marque pourtant le début de la décadence discographique du groupe qui s'entoure de compositeurs extérieurs (Desmond Child) et souffre du manque d'investissement de Gene Simmons (cinéma, production, etc.). Stanley devient progressivement la figure de proue de ce Kiss nouveau grâce à sa plus grande versatilité et à ses compositions taillées pour le rock des années 1980. De plus, l'adoption d'un look glam metal proche de celui de Mötley Crüe, Ratt ou Dokken ancre Kiss dans une mode éphémère dont il avait pourtant été un précurseur.

Pour l'heure, le groupe entame une nouvelle tournée mondiale mais St John est atteint d'un syndrome paralysant et il doit être remplacé en catastrophe par Bruce Kulick, quatrième guitariste du groupe en trois ans. La tournée Animalize est un succès et Kiss remplit à nouveau les stades. Le concert de Détroit est filmé et commercialisé sous le titre Kiss Animalize Live And Uncensored.

En 1985, Kiss revient avec Asylum (n°20 aux É-U). Le groupe utilise les nouvelles possibilités du clip pour garantir sa présence sur MTV. La stratégie semble payante puisque lors de la tournée suivante, la popularité du quatuor atteint de nouveaux sommets et lui permet de renouer avec les shows à grand spectacle. La demande est telle que le groupe prolonge sa tournée américaine jusqu'à l'été 1986, annulant au passage son apparition au festival Monsters of Rock en Angleterre.

Stanley et Simmons jugent le moment opportun pour frapper un grand coup et talonner les Bon Jovi et autres artistes alors au sommet du Billboard. Ils font donc appel au producteur Ron Nevison qui est au hard commercial ce que Poncia était au disco. Paru en 1987, Crazy Nights (n°18 aux É-U) est logiquement l'album le plus commercial du groupe depuis Unmasked. Le style du groupe a changé. Alors qu'il glissait musicalement et dans l'habillement vers le style glam metal de Mötley Crüe, Cinderella, Warrant, Dokken et Ratt, le groupe retourne vers les vêtements de cuir noir "rock" et tombe maintenant, sur le plan musical, dans le hard FM à la Bon Jovi. La tournée qui suit Crazy Nights témoigne pourtant d'une certaine usure. Si en Angleterre ou au Japon, le quatuor fait toujours le plein, les États-Unis semblent se lasser de ses anciens super-héros devenus trop aseptisés. Kiss fait malgré tout un carton en seconde position des Monsters of Rock de 1988 devant plus de 100 000 spectateurs. Kiss triomphe également la même année au Budokan Hall de Tokio.

Malgré cela, la séparation semble proche. Simmons s'investit de moins en moins et Stanley entreprend même une tournée des clubs en solo. Avec l'épuisement proche du hard FM, Kiss devient la risée de la nouvelle génération.

Une longue transition
Le groupe est pourtant bientôt de retour en studio pour mettre en boîte quelques inédits pour la nouvelle compilations Smashes, Trashes And Hits ( n° 22 aux É-U et double platine). L'année suivante paraît Hot In The Shade (n°29 aux É-U) qui, en dépit d'un premier single convaincant (Rise to It) ne provoque que peu d'enthousiasme. Kiss hésite à se risquer dans une nouvelle tournée jusqu'aux premiers mois de 1990 quand la ballade Forever grimpe jusqu'à la 8e place des classements américains. L'album est relancé par ce succès surprise et le quatuor honore finalement plus de 150 dates pendant l'année. Cette tournée est un grand succès marquera les esprits avec une immense statue du Sphinx sur scène.

Kiss en concert au Chumash Casino Resort à Santa Ynez, en Californie, le 26 juillet 2006.Pour la bande originale d'un film, Kiss enregistre la reprise de la chanson God Gave Rock N' Roll To You. Les deux leaders se décident finalement à créer un nouvel album et contactent Bob Ezrin. Le producteur accepte, à une condition : se remettre sérieusement au travail. Les grandes manœuvres commencent mais Eric Carr tombe malade. Le batteur est atteint d'un cancer et décède fin 1991. Après quelque temps d'hésitations, les trois survivants décident de continuer et engagent Eric Singer. Revenge (n°6 aux É-U) voit le jour en 1992 et reçoit un accueil digne du travail effectué. Revenge est l'album de Kiss le plus heavy depuis Creatures Of The Night et nous montre que Gene Simmons est de retour avec des chansons très heavy comme Unholy. Mais Paul Stanley ne se retire pas pour autant et nous propose de nouveaux hits tels que I Just Wanna. La tournée qui suit est spectaculaire avec explosions, lasers, des strip-teaseuses lors de la chanson Take It Off et une immense Statue de la Liberté située derrière Eric Singer sur scène. Lors du concert, sous une multitude d'explosions et d'effets pyrotechniques, le visage de la Statue s'effondre pour révéler un crâne aux yeux rouges. Malgré tout, la tournée Revenge peine à faire le plein et donne lieu à un Alive III (n°9 aux É-U) qui est très critiqué pour ses nombreuses retouches en studio.

Kiss a tout de même retrouvé sa crédibilité et commence à miser sérieusement sur sa légende pour en imposer à la jeunesse de cette fin de siècle. Première étape : la réalisation de l'album-hommage Kiss My Ass (n°20 aux É-U), sur lequel on retrouve notamment Yoshiki (de X japan), Lenny Kravitz, Anthrax ou encore Garth Brooks. Le disque est un des plus grands succès du genre et est l'occasion d'une cohorte de témoignages de fans de longue date comme Dimebag Darrell de Pantera. Le quatuor se retrouve peu après en tête d'affiche de la tournée sud américaine des Monsters Of Rock de 1994 puis joue en Australie et au Japon.

Parallèlement, le groupe fête ses vingt ans d'existence et crée les Kiss Conventions, sorte de musée itinérant où l'on retrouve une collection de tous les produits dérivés des années 1970 et les instruments des musiciens. On y assiste également aux concerts de groupes sosies maquillés et déguisés comme Kiss mais aussi à des prestations unplugged du vrai groupe. Malgré un prix d'entrée exorbitant (100$ de l'époque), la formule cartonne à travers les États-Unis. Point d'orgue, Peter Criss accepte d'apparaître sur scène avec ses anciens collègues lors d'un des concerts. Une rumeur selon laquelle Frehley en ferait bientôt de même commence alors à se répandre dans la presse américaine.

Un fort courant de nostalgie envers l'ancienne formation se développe au même moment, tant de la part des vieux fans que de la nouvelle génération qui rêve de voir en vrai le « rock n'roll circus » dont on persiste à faire la commémoration. Cependant, Stanley et Simmons sont alors en train de parachever un nouvel album studio, Carnival Of Souls avec Kulick et Singer. Les premiers échos des quelques critiques rock à l'avoir entendu sont très favorables, mais sa sortie est mystérieusement repoussée.
Revenir en haut Aller en bas
https://vivelerock.forumsactifs.com
 
Kiss les sataniques Part II
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Kiss les sataniques Part III
» Kiss les sataniques
» Le meilleur est U2 Part II
» Le meilleur est U2 Part III

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Let's ROCK :: Groupe Connues :: Kiss-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser