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 Kiss les sataniques

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Synyster Gates
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Synyster Gates


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MessageSujet: Kiss les sataniques   Kiss les sataniques Icon_minitimeMer 30 Juil - 13:38

Kiss est un groupe de hard rock américain, précurseur du glam metal, fondé dans le Queens à New York en 1973 par le guitariste Paul Stanley (de son vrai nom Stanley Harvey Eisen né en 1952) et le bassiste Gene Simmons (Chaim Witz né en 1949). Très populaire à travers le monde, notamment grâce à leurs maquillages, leurs costumes extravagants et la célèbre très grande langue de Gene Simmons, Kiss a vendu plus de 20 millions d'albums aux États-Unis et 80 millions de plus à l'échelle mondiale, pour un total de plus de 100 millions d'albums vendus. Les enregistrements du groupe et de ses membres en solo leur ont permis de récolter 29 disques d'or, 9 disques de platine et 10 disques multi-platine pour les seuls États-Unis

Histoire du groupe

Des débuts difficiles
Suite à l'échec de leur premier enregistrement (sous le nom de Wicked Lester, album jamais distribué), Paul Stanley et Gene Simmons radicalisent leur approche de la musique et de la scène. Rejoints par le batteur Peter Criss (Peter Crisscoula, 1945) et le guitariste Ace Frehley (1951), enfant terrible du Bronx, ils décident d'adopter un look particulièrement théâtral et provocateur, dans la lignée d'Alice Cooper. Ils se démarquent par ailleurs avec un maquillage intégral du visage, qui les transforme en véritables super-héros du rock n'roll : Gene Simmons est le Démon, Paul Stanley l'Enfant des Étoiles, Ace Frehley le Guerrier de l'espace et Peter Criss le Chat.

Les premiers pas sont difficiles. Entre les clubs qui refusent ces énergumènes peinturlurés et les groupes qui craignent d'avoir de dangereux outsiders en première partie, le quatuor peine à trouver des engagements. Deux rencontres s'avèrent alors capitales. La première est celle de Bill Aucoin, manager avisé qui est certain de tenir la perle rare. La seconde est celle de Neil Bogart, directeur de Casablanca Records et à la recherche de stars pour son nouveau label. Aucoin convainc Bogart de signer Kiss sur la seule foi d'une démo prometteuse. Le groupe rentre en studio fin 73 et accouche vite d'un premier album éponyme. Y figurent notamment Strutter, Nothin' To Lose, Cold Gin, Black Diamond, Firehouse et Deuce. En dépit d'une campagne publicitaire monstre, le disque ne fait qu'une timide entrée dans le Top 100 américain. Le groupe fait sa première apparition à la télévision et joue Black Diamond. Les critiques descendent le quatuor sans vergogne et lui promettent un sort funeste.

Après une courte série de concerts, Kiss retourne en studio et sort Hotter Than Hell en novembre 1974. Le ton se durcit (Parasite), devient sombre et inquiétant "à la Black Sabbath" (Watchin' You) mais reste aussi dans le son purement kissien (Hotter Than Hell, Got To Choose, Let Me Go, Rock N' Roll) mais le succès n'est toujours pas au rendez vous. Le groupe quadrille alors tout le continent en exposant un show riche en couleurs (explosions, guitares en feu, plateformes…) et commence à se forger une base de fans de plus en plus large.

Début 1975, Dressed To Kill (n° 37 US) est dans les bacs. Malgré des résultats encourageants et quelques hits mineurs sur les radios de New York et de Détroit (She, C'mon And Love Me, Rock and Roll All Nite) Bogart est au bord de la faillite car les investissements consentis sont très loin d'être compensés. Aucoin décide alors de jouer le tout pour le tout. Constatant que, en dépit de la faiblesse des ventes, le groupe parvient à réunir des foules de plus en plus grandes, il décide d'organiser quelques concerts dans les grandes arènes du pays pour enregistrer un live. Il va jusqu'à vider son compte personnel pour financer le projet. Pendant l'été, Kiss joue en tête d'affiche devant 12 000 spectateurs au Cobo Hall de Detroit.

À la rentrée, Alive! voit le jour. Tout le monde croise les doigts mais le suspense est de courte durée. Deux semaines après sa sortie (n°9 US), il est disque d'or, devenant rapidement double platine. En 2007, ce disque est certifié 9 fois disque de platine. À titre anecdotique, on remarque sur la pochette de l'album que Frehley pose avec les cordes de sa guitare tournées vers lui.

Kissmania
Kiss sur scène en 2008.En quelques semaines, Kiss devient un des plus grands groupes de rock américain. Les fans forment ce qui devient rapidement la « Kiss Army » et se réunissent devant les locaux d'une radio qui refusait de diffuser les disques du groupe. Dans la foulée, la version live de Rock and Roll All Nite entre dans le Top 20 et un marchandisage juteux commence à voir le jour. Il est cependant temps de retourner en studio afin de prouver que le groupe est aussi capable sur scène que sur album. Kiss fait alors appel à un des plus grands producteurs du moment, Bob Ezrin (Pink Floyd, Lou Reed, Alice Cooper,…). Ses relations avec Ace Frehley deviennent vite orageuses au point que celui-ci sera remplacé sur plusieurs prises. Destroyer (n°11 aux É-U) voit le jour en avril en 1976 et atteint le statut de disque de platine rien qu'avec les précommandes. Il s'impose globalement comme un grand classique du rock US grâce à des titres comme Detroit Rock City (chanson), Shout It Out Loud, God Of Thunder et Beth, la ballade chantée par Peter Criss qui se vend à plus d'un million d'exemplaires. Grâce à cette « sucrerie », le quatuor cesse d'être perçu comme une entité maléfique et voit sa popularité franchir un nouveau seuil.

Kiss sur scène en 1976.Après une première tournée en Europe, le groupe balaye une nouvelle fois les États-Unis. En août 1976, le groupe obtient la consécration en jouant en tête d'affiche au Anaheim Stadium (Californie) devant 55 000 fans. En septembre c'est le retour en studio, cette fois sous la houlette d'Eddie Kramer (producteur, entre autres, de Jimi Hendrix). Désirant revenir à la rugosité de ses premiers albums, Kiss s'enferme dans un théâtre désaffecté du New Jersey pour les enregistrements afin d'y retrouver le son live du groupe. Comme le dira Eddie Kramer: Nous avons là capturé sans aucun doute l'esprit live de Kiss. Le Nanuet Theatre possédait une infinie variété de conditions acoustiques. Le groupe a répété et joué les bases dans le salon d'exposition. Un tunnel sous la scène fut utilisé pour relever les basses. Des micros tout autour du périmètre de la salle elle-même capturaient le son live total. Les guitares acoustiques furent enregistrées dans le guichet de vente des tickets. Ce retour à un rock basique n'empêche pas Rock n'Roll Over (n°11 aux É-U), sorti en fin d'année, de devenir à son tour double platine.

Le groupe reçoit alors les honneurs d'une bande dessinée à son nom éditée chez Marvel. Pour en faire la promotion, les musiciens acceptent de donner un peu de leur sang pour l'encre rouge. Ce premier numéro restera la meilleure vente de Marvel pendant dix ans. Kiss s'envole ensuite pour le Japon, lui aussi secoué par une véritable Kiss mania. En remplissant quatre fois le Budokan de Tokyo, le groupe bat le record d'affluence des Beatles.

C'est à cette époque que des tensions internes naissent au sein de la formation. Ace Frehley et Peter Criss supportent de plus en plus mal le succès de Kiss ainsi que le leadership de Stanley et Simmons sur les compositions. Les deux musiciens connaissent par ailleurs des problèmes de drogue et d'alcool de plus en plus préoccupants.

Malgré cela, Kiss est à nouveau au travail dès les premiers jours de 1977, toujours avec Eddie Kramer. Avec Love Gun (n°4 aux É-U), Kiss atteint le haut des classements et la nouvelle tournée américaine est la plus spectaculaire que le groupe ait donnée. Les trois concerts du Forum de Los Angeles sont enregistrés en vue d'un nouvel album live. Après la sortie de Alive II (n°7 aux É-U), il devient évident que seules des vacances prolongées peuvent éviter une séparation définitive.

Cette absence n'empêche pas les caisses du groupe et de son entreprise de produits dérivés Niocua (Aucoin à l'envers) de se remplir. D'abord, la compilation Double Platinum (n°22 aux É-U) occupe le terrain. Ensuite, sans compter une nouvelle bande dessinée Marvel, les objets à l'effigie du groupe (flipper, poupées, tasses, etc.) envahissent le marché. On parle même d'un projet de parc d'attractions.

Afin de calmer les envies de départ de certains, le groupe décide de se lancer dans une entreprise inédite : l'enregistrement de l'album solo de chacun des membres du groupe, paraissant tous, de façon simultanée, sous le nom de Kiss. Les quatre disques sortent en 1978 et connaissent des succès divers. La palme revient à celui d'Ace Frehley qui est à la fois celui dont la conception a été la moins coûteuse et qui reçoit l'accueil le plus favorable. Il bénéficie même d'un succès radio avec le titre New York Groove. Le guitariste pense alors qu'il peut sans problème se lancer en solo et la paire Simmons/Stanley va devoir promettre des concessions pour le retenir. Casablanca Records se vante d'un total de cinq millions de précommandes pour les quatre disques mais un bon nombre, surtout pour Criss et Simmons, seront annulées.

Peu après, le quatuor se retrouve pour le tournage d'un téléfilm, Kiss meets the Phantom of the Park (Kiss contre les fantômes en France) qui n'ajoute rien à sa gloire. C'est un succès d'audience pour la chaine NBC, mais un désastre pour l'image du groupe.

Kiss commence à songer à son retour sur disque alors que la vague disco fait fureur, menaçant les plus solides bastions du hard rock. Simmons et Stanley optent finalement pour le compromis et font appel à Vinnie Poncia, producteur spécialisé dans la musique de discothèque. Idée géniale ou monumentale erreur ? L'avenir n'allait pas tarder à le dire.
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